Plusieurs initiatives ont été lancées afin de connaître ou d’influencer l’opinion de la population sur les modifications des limites régionales voulues par le gouvernement. Différents lobbies se sont manifestés, certains pour une Bretagne réunifiée, d’autres pour un Grand Ouest réunissant Région Bretagne et Pays de la Loire et/ou pour préserver le statut quo. La Région Pays de la Loire a, par exemple, déboursé en 2014 plus de 300 000 euros pour une campagne de communication contre le « démantèlement des Pays de la Loire ».
Pétitions
Trois pétitions électroniques ont été proposées en 2014 à l’initiative de deux acteurs institutionnels et d’un mouvement associatif :
- La pétition pour « l’unité des Pays de la Loire » a réuni 1 115 signatures sur le site de la Région Pays de la Loire.
- La pétition pour un « Grand Ouest » fusionnant les régions Pays de la Loire et Bretagne, lancée par le Conseil Général de Loire-Atlantique, a réuni 3 039 signatures.
- La pétition pour une Bretagne à cinq départements, une région Centre-Val de Loire et une région Vendée-Poitou-Charentes, lancée par le collectif 44=Breizh, a réuni 5 515 signatures.
Sondages
Les sondages montrent un accroissement régulier du pourcentage d’habitants de la Région Bretagne et de la Loire-Atlantique, mais aussi des autres départements des Pays de la Loire, en faveur de la réunification.
Le seul sondage réalisé posant des questions simultanées sur le Grand Ouest, la réunification ou la fusion, a été réalisé en Région Bretagne et donne une nette majorité pour la réunification.
Tableau récapitulatif des derniers sondages :
Manifestations
Depuis de nombreuses années, des milliers de personnes manifestent pour une Bretagne réunie.
Les 19 avril et 28 juin 2014, 10 000 et 15 000 personnes manifestaient à Nantes pour réclamer la réunification de la Bretagne, et le droit de décider de leur région d’appartenance.
Le 27 septembre 2014, entre 13 000 et 30 000 personnes (chiffres de la préfecture et des organisateurs) ont une nouvelle fois manifesté. Nulle part ailleurs la question de la modification des limites régionales n’aura mobilisé à ce point la population.